L’envers du décor
Dans cette nouvelle série, j’explore les faux-semblants. Quoi de plus étrange que d’évoquer la nature avec des éléments plastiques très polluants ? Je peins en gros plan les décors végétaux en toc qui se multiplient sur les devantures des boutiques, restaurants et cafés de nos villes ; je peins les fleurs en plastique et en céramique des cimetières. Parfois, une vraie fleur se mélange à leurs soeurs de plastique. Mais sur la toile, on ne sait plus ce qui est vrai, ce qui est faux, ce qui est festif, ce qui est tragique. En arrière-plan, on devine les lieux qui ont inspiré la peinture et qui pourraient permettre l’identification… Seul l’artiste connaît la vérité, et l’acheteur de la toile, s’il le souhaite…